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TROPISMES

(orientation/lumière/gravité)

Galerie des loges, Eesab site de Rennes
13.12.2013/22.12.2013

First Person Eater

Guillaume Coutances

Huile sur toile accompagnée d'un carton.

 

Dans cette image, le statut du rituel me semble important. Il y a quelque chose de l'ordre de la répétition qui s'instaure, en se basant sur des mimiques quotidiennes. Ambiguïtés visuelles entre le geste et le signe, puisqu'il ne se passe rien du tout. Le synopsis un peu "léger", proposé à côté de l'image s'inscrit dans une démarche visant à questionner la narration de celle-ci. Cela propose une piste possible parmi d'autres dans la lecture de l'image.Le point de vue utilisé dans cette peinture est quant à lui, tiré des jeux vidéos (First Person Shooter), sauf qu'ici le gros monsieur à posé son fusil, et on se retrouve face à une action dépourvue d'interactivité et dont l'utilité laisse à désirer. Jouer avec une cuillère, n'étant pas, je pense, le souci principal du modèle héroïque dans l'inconscient collectif (on n'est pas en train de sauver un bébé des flammes).

 

Le jardin de Dioscoride

Robin Garnier

2013
Jardinet en bois, corde pouvant supporter plus de 200 kilos, chanson de Gid Tanner & the skillet lickers "dance all night with a bottle in the hand".


Proposition pour observer la croissance d'un plant de mandragore. L'installation propose le nécessaire prévu pour l'accompagnement de tous jardiniers et mystiques en herbes.

Des centres

Mélanie Villemot

2013

Plusieurs couches de peinture acrylique grise satiné, épingles.

 

Des polygones irréguliers constituent des surfaces dénombrables dont chaque barycentre a été préalablement calculé à l’aide d’une repère (xy). Ils créent dès lors une série de zones appliquées sur un mur qui trouvent leur équilibre dans les points marqués par des épingles.
 

Sortie protocolaire numéro : 387

2013

Samy Elghassasy
Téléviseurs cathodiques, vidéos.


Actuellement, le soleil nous bombarde de rayonnements ionisants. Ce sont des particules radioactives. Nous en avons toujours reçu, sans cela, il n'y aurait probablement pas de vie sur terre. Cependant, depuis près de 1 an, le soleil ne cesse d'avoir une activité plus intense que la normale, la tempête solaire entraîne des rayonnements ionisants plus violents. Il nous est quasiment impossible de sortir en journée : car une exposition à ces particules nous tuerait en quelques heures. car une exposition à ces particules nous tuerait en quelques heures. Ce vieux robot nous permet de jeter un œil à l'extérieur de la centrale sans être en contact direct avec la radioactivité du soleil.

 

Un des centres possible de l'univers

2013

Zone soulignée à la bombe sur un repère (xyz), lui-même dessiné dans l'espace à l'aide de fils de coton.

 

Nicolas de Cuse :

"La fabrique du monde a son centre partout et sa circonférence nulle part."

 

Trois fils tendus placent un point dans un espace selon un système de coordonnées à trois dimensions (xyz). La zone de ce point est soulignée à la bombe. Les fils tendus dans l'espace sont quasiment invisibles, se confondant avec la couleur du mur, et laissant le point choisi vibrer discrètement. Poursuivant l'idée d'équilibrer l'univers dans sa totalité, il constitue le centre d'un espace indénombrable et englobant. Chacune de ses itérations marque un point différent résultant d'un choix arbitraire.

 

Romulus vs Rémus 2.0

Robin Garnier

2013

polystyrène, craie

 

Romulus et Rémus sont frères, ils construisent une ville, Romulus trace avec son araire pendant que Rémus compte les vautours. Une dispute éclate, Rémus saute par-dessus le sillon sacré, Romulus sous le coup d'une colère quelque peu exagérée le tue, la ville est désormais la sienne : il peut maintenant aller draguer Sabine.

Hypothèse : études des premières cellules extraterrestres
Guillaume Coutances
2013
 
Dans le cadre thématique de l'exposition je propose un voyage dans le futur, en quête de l'identité visuelle que pourrait avoir des cellules végétales extraterrestres. Découlant d'une réflexion agnostique, cette hypothèse reste envisageable tant qu'elle n'est pas mise en doute par la découverte de vraies cellules, ou par la découverte de l'impossibilité de l'existence de celle-ci.Ces formes se multiplient dans l'espace d'expositions à divers endroits, et cherchent à s'adapter à leur nouvel environnement.
 

Tropismes est une exposition à envisager par le prisme d'une idée de la destination.

Se rattachant à la racine du terme, tiré du grec tropos (tour, direction), l'exposition se veut comme l'analyse par notre collectif des chemins tracés, qu'ils soient de l'ordre du hasard, de l'inconscient ou de la volonté propre. Tropismes s'envisage comme un arrêt de quelque temps, un constat.

Le trajet, le voyage, le déplacement d'un point A à un point B (qu'il soit rattaché au domaine des hommes ou à celui des plantes et de notre univers): Tropismes se veut comme un champ d'expérimentation de la part de nous quatre : une proposition polysémique.

Tropismes est le sentier que la plante dessine, les chemins qu'empruntent les humains, chacun différent et pourtant tous unis dans ce qui semble être une évidence: celle de l'avancée.

 

 

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