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La carte indiquait un récif corallien à moins de quelques noeuds nautiques de l’endroit ou nous nous étions arrêtés, les fonds marins peu profond nous permirent de jeter l’ancre et décisions fut prise d’affronter la brume et de descendre une chaloupe à la mer dans laquelle quatre d’entre nous, moi compris, purent s’installer avec autant de vivres et d’eau potables qu’une telle expédition semblait devoir nécessiter. Bien vite le bâtiment disparu à son tour dans le brouillard épais, au fur et à mesure que nous nous en éloignions, un silence s’installa, interrompu par le bruit des rames fissurant les vagues à un rythme régulier. Le parchemin sur lequel avait été marqué d’une croix l’emplacement de l’île nous incita à poursuivre nos efforts vers l’est, et bientôt, au bout de quelques heures, nous pûmes deviner au travers de la brume les premiers contours de ce qui semblait être le point de départ que nous nous étions choisi en embarquant quelques années auparavant (...)

 

Aux abords de l’île nos yeux parvinrent à discerner les contours de ce qui ressemblait à un léger sommet ainsi qu’une végétation dense, à priori vierge de toutes interventions humaines, nous ne mîmes que peu de temps à nous rapprocher d’une crique et purent en quelques instants débarquer sans heurts.

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une exploration sommaire fut menées avant de nous décider à monter un premier campement de fortune, duquel nous pourrions plus aisément continuer nos investigations. Mais déjà quelques traces dans le sables à peine lavé par le flots des vagues nous laissèrent à penser que nous n’étions pas seuls (...)

 

Voila plusieurs mois que nous nous sommes retrouvés sur cette île, un rythme de vie à pu s’y installer même si les traces laissées çà et là nous plongent dans une grande perplexité quand à la possibilité de croiser un jour d’autres humains. Quelques améliorations ont pu être apporté à notre campement qui s’est aujourd’hui plus avancé dans les terres, sur la plage chaque fois que le soleil revient à l'horizon nous traçons dans le sol une balafre, signe d'un jour de plus passé sur l'île, les stries laissées par ce décompte sont devenus les labours dans lesquels nous avons pu semer les premières graines de notre future exploitation (...)

 

(extrait du journal de bord d’Hausterre)

 

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